Il est des invitations qui ne se refusent pas ...
Édito de nos artistes associés
La première d'entre elles: venir faire trois petits tours ici-bas, histoire de voir ce qui s'y passe. Éprouver, ressentir, humer, goûter, voir, et par-dessus tout : entendre. Des sons, des mots, des chansons fre données le soir, des chants d'oiseaux, le bruit du vent et de l'orage, une musique qui accompagnera une vie entière. Plus tard viendront d'autres invitations, des surboums, des colonies de vacances, des anniversaires, des bals masqués, ohé ohé, des dîners, des mariages, puisqu'il faut quand même qu'on vive, chaque jour avec les mêmes convives.
La convivialité. S'il fallait ne choisir qu'un mot pour décrire le Trianon Transatlantique, je choisirais celui-là. Îlot de résistance francophone, non pas campé sur un temps révolu, mais au contraire ouvert sur des musiques et des chansons de tous horizons, sons du monde entier, avec pour seul fil rouge la beauté des mots alignés dans la langue de Murat. Murat, tiens, un des nombreux grands souvenirs que l'on gardera des soirées magiques passées sur ce paquebot bien amarré.
Des amarres que je viens serrer une nouvelle fois, après avoir voyagé sur tant de mers. Je m'en souviens si bien, de la main tendue à l'époque à une bande de jeunes barbus hirsutes, convaincus que la musique folk pouvait sonner avecles mots de Maupassant. Depuis, certains sont partis, certains sont restés, et le Trianon demeure, impérial sur son avenue du 14 juillet. Et moi je reviens, Vieux Garçon de la chanson, en compagnie de ma copine de centre aéré préférée, Julie-Anne Roth, complice de création depuis quelques années déjà. Elle apportera à cette saison son talent de comédienne et de metteuse en scène mélomane en vue de vivre - et vous faire vivre - une (re) naissance joyeuse et libre, en compagnie d'artistes que Paul et toute son équipe ont invité pour une saison de feu. Décidément, il est des invitations qui ne se refusent pas.